28/03/2009

Journée VIP à Tellure


Sainte-Marie-aux-Mines / Parc minier Tellure
La ruée vers l'argent

Le parc minier Tellure, sur les hauteurs de Sainte-Marie-aux-Mines a connu hier une première journée de fonctionnement. Les premiers visiteurs ont été les élus et les financeurs, ravis de la découverte. Le site sera ouvert au grand public à partir du week-end de Pâques.
Il y a de quoi être ébloui. Pas uniquement par le soleil qui inonde généreusement l'immense verrière : les techniques les plus modernes sont au service de la compréhension de l'exploitation minière du Val d'Argent. A Tellure, tout confère à se plonger corps et âme dans la peau d'un mineur du XVIe siècle. C'est Vitto, un Italien venu faire fortune à Sainte-Marie-aux-Mines en 1560 qui raconte son aventure. Dès l'entrée, la salle circulaire et ses huit écrans enveloppent le visiteur dans cette ambiance de filons, après avoir gravi la montagne. Dans l'espace lumineux, presqu'à ciel ouvert, l'audioguide ne lâche plus le fil de l'histoire. Une fiction en 19 stations, à écouter en français, allemand ou anglais, avec une version spéciale pour les enfants. Il s'agit de déambuler en libre parcours entre des petites baraques à thème, surnommée ici les "boîtes à voir".
Dans les entraillesde la terre
Effet de miroir : on observe un mineur au fond d'un trou galérant pour évacuer l'eau, déclarée ennemi numéro un ; on s'installe devant le juge des mines, on découvre les archives minières, le poêle, la forge, la voie de roulage, l'église des mineurs, la halde et l'atelier d'orfèvre. Vidéo, photos holographiques, mais aussi vrais minéraux trouvés à Sainte-Marie-aux-Mines captent l'attention. Ne pas manquer l'atelier où l'on peut tester soi-même une pointerole (sorte de burin) sur un vrai bloc de pierre. Le clou du spectacle se trouve dans un petit théâtre automatisé où l'on s'attable avec les compagnons de fortune de Vitto. Trouveront-ils la galène tant convoitée ou seront-ils ruinés ? Après la fiction, la réalité : le visiteur se rend dans un deuxième temps dans les entrailles de la terre, avec un guide en chair et en os cette fois. Par petit groupe de 20 personnes au maximum. Cette fois-ci, on peut voir les vraies griffes d'outils d'il y a cinq siècles, dans la mine Saint-Jean Engelsbourg, qui a été vraiment exploitée entre le XVIe et le XXe siècle. Les parties les plus étroites, celles où il faut passer en pas chassés, sont bien sûr les plus anciennes.

Casque sur la tête, dans l'environnement ad hoc, on apprend comment se forme un filon d'argent, de quelle façon il était exploité, quels corps de métiers étaient présents dans les mines. Avec panneaux explicatifs à l'appui et, surtout, la verve du guide. « Il faut imaginer les lampes à suif qui avaient deux gros défauts : non seulement elles dégageaient beaucoup de fumée, mais aussi la graisse animale laissait une forte odeur de gigot dans la cavité. Il était difficile de rester stoïque... », souligne David Bouvier, archiviste intercommunal. Entre deux croisements de galeries, s'émerveiller et toucher des zones dorées, des stalactites immaculées. Sans valeur marchande : il s'agit de chalcopyrite et de calcaire... Mais la découverte elle-même, un kilomètre sous terre, vaut un trésor.
Anne Muller
Entrée : 12 € adultes, 9 € jusqu'à 16 ans, 8 € les CE et autocaristes, 5 € les scolaires. Le parc sera ouvert à partir du week-end de Pâques tous les jours de 9 h à 18 h jusqu'à fin octobre, Tél: 03 89 58 80 50.
© Dernières Nouvelles D'alsace, Samedi 21 Mars 2009. - Tous droits de reproduction réservés

24/03/2009

Les 10 ans des Editions Le Pommier





Mardi 17 mars, au Salon du Livre, on fêtait les 10 ans des Éditions du Pommier. XLargo faisait partie des invités. Ce fut une bien jolie soirée. Un buffet généreux, ouvert à tous, contrairement à ceux d’autres maisons d’édition, délimités par un large cordon. Le Pommier avait fait les choses en grand. Le champagne coulait à flot, et le buffet, garni de délicieuses rillettes, fromages et petites verrines, était fort sympathique.

Entre une conversation avec Jean Matricon, un baisemain de Michel Serres, et un sourire d’Hubert Reeves, XLargo a côtoyé du beau monde. Et puis l’heure des discours est venue, devant une magnifique pièce montée composée de pommes d’amour. Quelques auteurs ont déclaré leur amour au Pommier, les éditrices leur ont ensuite répondu, touchées. Il y avait des rires et des mots troublés, ce n’était pas convenu, pas préparé. Les discours terminés, on a dévoré une pomme d’amour, et l’on s’en est allé, heureux de travailler avec le Pommier !


 

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